Les Records

Felix Baumgartner est né le 20 avril 1969 à Salzbourg. Le 14 octobre 2012, il bat trois nouveaux records. Il est le premier homme à franchir le mur du son en chute libre, battant également le record du saut le plus haut 38 969,3 mètres. Hissé dans l'atmosphère grâce à un ballon gonflé à l'hélium haut de 101 à 180 m selon l'altitude et la pression, Baumgartner est placé dans une capsule suspendue au ballon jusqu'à son altitude de largage. Il bat donc également le record de l'altitude la plus élevée jamais atteinte par un homme en ballon. À noter que Baumgartner n'a, dans les faits, pas battu le record de chute libre. Celui-ci remontait au 16 août 1960 et a été réalisé par le colonel Joseph Kittinger. Ce pilote de l'US Air Force avait sauté d'une altitude de 31 300 mètres, atteignant une vitesse évaluée à plus de Mach 0,9 et sa chute libre avait duré 4 minutes et 32 secondes (contre 4 minutes et 19 secondes pour Baumgartner7). Cependant, le record de Kittinger n'avait pas été homologué étant donné que sa chute libre avait été arrêtée grâce à la procédure d'urgence ; le record sera donc néanmoins officiellement attribué à Baumgartner qui a déclenché lui-même son parachute. Felix Baumgartner a dépassé la vitesse du son lors de son saut du 14 octobre 2012. Sa combinaison était équipée d'un récepteur GPS et d'une centrale inertielle permettant de mesurer sa vitesse et son orientation, ainsi que d'un module pour permettre à la Fédération aéronautique internationale de valider les records. Le site du projet a publié une estimation de 1 342,8 km/h soit Mach 1,24 à l'altitude considérée (la vitesse du son dépend de la température de l'air, ces valeurs correspondant à une vitesse du son de 1 083 km/h, contre 1 248 km/h à 25 °C à la pression atmosphérique normale), en attendant une confirmation officielle.

Joe KITTINGER Assigné aux Laboratoires de recherche médicale aéronautique (Aerospace Medical Research Laboratories) de Wright-Patterson (Dayton, Ohio) pour le projet Excelsior (en latin : «toujours plus haut») il effectua une série de trois sauts en combinaison pressurisée, à partir d'un ballon gonflé à l'hélium. Le premier, à partir d'une altitude de 23 287 mètres, en novembre 1959, fut près de lui être fatal quand un dysfonctionnement de son équipement le plongea dans l'inconscience. Il ne dut la vie sauve qu'à l'ouverture automatique de son parachute (lui faisant battre de façon bien involontaire le record de l'accélération supportée par un être humain, soit 22 g, lors de l'ouverture en catastrophe de celui-là). Trois semaines plus tard, il effectue un nouveau saut à 22 769 mètres. Puis, le 16 août 1960, il saute d'une altitude de 31 300 mètres, effectuant une chute libre de 4 minutes et demie (il ouvrit son parachute à 5 500 mètres) avec une pointe de vitesse de 988 km/h. Il battit ainsi simultanément 4 records : La plus haute ascension en ballon, le saut en parachute le plus haut, la plus longue chute libre et la plus grande vitesse atteinte par un être humain dans l'atmosphère. Selon Joseph Kittinger, il aurait franchi le mur du son lors de ce dernier saut. Cela n'est pas formellement établi, mais les différentes mesures effectuées alors varient de 988 à 994 km/h, soit plus de mach 0,9.